Savourer l'agréable.
“Joy is the most vulnerable emotion we experience”. Brene Brown
Quelle est votre capacité à contenir la joie qui vous habite, une fois réveillée ?
J’essaie de planifier au-moins un moment de pure et simple plaisir par jour, question de pouvoir anticiper vivre quelque chose de joyeux, dans un avenir rapproché. Ça peut être mon repas préféré, un massage, un voyage (ça ne l’est pas, mais ça pourrait ;)) ou un bon café. Un “gros” moment, un “petit” moment, peu importe ! L’important c’est qu’il y est un moment joyeux et qu’il soit planifié, (voire même priorisé) à chaque jour. Ce que l’on recherche c’est l’automatisme. Dès notre réveil, on sait que la journée en devenir contiendra au-moins un délicieux moment, puisqu’il y en a toujours un !
Ensuite, le travail est dans le fait d’apprendre à se permettre d’y goûter (vraiment), de le savourer. ((Voir post du 13 février)). Ceci implique que l’on puisse l’accueillir et s’y installer quelque temps. Et cela implique que l’on croit le mériter.
Et le secret n’est pas tant dans l’expérience choisie. Il est plus dans l’élan que ça crée de savoir qu’il y a quelque chose de bon qui s’en vient. Qu’on semble reprendre un peu le contrôle de notre état d’esprit. Qu’au lieu de le laisser à son gré et que notre humeur soit complètement à la merci de ce qui nous arrive au courant d’une journée, on s’assure au moins un simple et bon moment. Juste un ! …Pour commencer
Nous pouvons devenir trop habitués à vivre des journées dictées par des influences extérieures, à vivre une majorité de moments difficiles, stressants ou plates, qui sont saupoudrés de moments agréables, ressourçants ou excitants. On veut l’inverse !
On gagne plus de beaux moments “saupoudrés” en recherchant consciemment ces moments de bonheur, en les cultivant et en s’ouvrant complètement à l’expérience vécue.
Choisissons de devenir de plus en plus disponible à la joie, qui se trouve un peu partout, mais qui nous fait peur des fois
Bonne fin de journée !