“A real friend is one who walks in when the rest of the world walks out”. Walter Winchell

Je reviens d’un souper avec quatre de mes plus grands amis. On ne s’était pas vus depuis des années et malgré nos agendas chargés, sur un coup de tête nous avons été invités et en une journée, le tout était booké ! (C’est moi ou les meilleurs moments sont toujours aussi simplement inspirés) ? On se connait (pour la majorité) depuis l’adolescence et les autres se sont éventuellement insérés à la gang, comme s’ils l’avaient toujours été. L’adolescence, cette période si intense que tu ne pourrais probablement jamais me payer assez cher pour revivre aujourd’hui. Cette période de constantes remises en question, d’anxiété jamais bien définie et de quêtes existentielles jamais vraiment assouvies. La seule chose que je peux affirmer de cette période, la seule chose dont je suis si reconnaissante d’avoir gagné de ces années, serait les amitiés qui s’en sont forgées.

Des grands amis qu’on peut revoir qu’après des années et avoir le sentiment de ne jamais s’être éloignés. Des amis qui savent que s’ils ont besoin, un simple appel, texto ou poke suffirait pour lever la main. Des amis qui me voient plus et mieux que la grande majorité des gens que j’ai connus dans ma vie. Des amis qui me rappelleront toujours qui je suis. Des amis qui portent ces anecdotes rigolotes et parfois gênantes, qui se bidonnent à les relater autour d’une table bien entourée et qui te gardent bien solidement ancré(e) dans l’humilité. Des amis qui n’ont pas peur des grandes conversations, d’un partage d’idées animé ou même d’un débat passionné et souvent bien arrosé. Des amis que je ne voudrais jamais perdre, avec qui j’ai partagé les plus grands fous rires. Des amis que j’aime toujours autant redécouvrir.

En fin de soirée, comme à l’habitude, nous nous sommes promis de ne plus laisser autant d’années nous séparer. Mais cette fois-ci, peut-être en réponse aux dernières années et les insécurités qui ont été soulevées, cette fois la promesse avait un poids accentué. Cette fois je quittais, sachant qu’elle serait honorée.

Merci pour l’invitation !
Merci d’être juste drette qui vous êtes !
Merci d’être toujours là, pas trop loin !
Merci d’accepter de faire partie de ma vie, depuis un si long bout de chemin !
Merci de me ramener à qui je suis sincèrement et un gros merci de ne jamais changer, du moins pas à mes yeux, du moins pas vraiment !

Alors ce post vous est dédié. Je l’ai écrit pour vous dire ce qu’on ne se dit pas ou que très rarement, parce que bin, c’est gênant !
Je vous aime et vous pouvez compter sur le fait que, même si on ne se voit pas aussi souvent, ce que je ressens pour vous ne peut être fragilisé par le temps !

J’espère vraiment que vous aussi, vous partagez ses connections primordiales, que vous avez ces amis que l’on peut souvent compter sur les doigts d’une ou deux mains, et qui agrémentent vos aujourd’huis ainsi que vos demains !

Bonne journée gang